La pente de la rêverie – Un poème, une exposition – Maison de Victor Hugo
La pente de la rêverie – Un poème, une exposition – Maison de Victor Hugo Commissariat : Vincent Gille, chargé d’études documentaires à la Maison Victor Hugo Du 17 novembre 2017 au 23 avril 2017 Plein tarif : 8 euros Maison de Victor Hugo |
Du 17 novembre 2017 au 23 avril 2017
La maison de Victor Hugo rend hommage au poète et à la poésie en consacrant une exposition à un poème de Victor Hugo : La Pente de la rêverie. Le poème décrit précisément l’expérience d’un rêveur qui, à sa fenêtre, en plein Paris, se laisse entraîner par sa rêverie en des contrées lointaines, reculées, gigantesques et se trouve emporté par ses visions jusqu’au « profond de l’abîme ». Extrait des Feuilles d’automne ce poème est considéré comme le premier grand poème « visionnaire » de Victor Hugo et annonce les grands textes de l’exil (Contemplations, Légendes des Siècles, Dieu, La Fin de Satan…). Comment rendre compte de cette forme qu’est le poème? Cette poésie visionnaire et lyrique a-t-elle encore une chance, aujourd’hui, de nous toucher, de nous parler ? L’exposition a été l’occasion d’un travail soutenu avec l’académie de Créteil et l’engagement des équipes pédagogiques. Pendant toute l’année scolaire 2015-2016 neuf classes de seconde et de première de lycées et de lycées professionnels de l’académie de Créteil ont travaillé sur le poème, l’ont décortiqué s’en sont saisi et ont offert leur lecture, leur vision du poème. Cela donne lieu à des réalisations étonnantes aux formes très variées : films, photographies, dessins librement inspirés par tel ou tel vers, réalisation d’un fauteuil, boléros, pour un lycée professionnel du textile, une installation visant à faire éprouver physiquement au spectateur la pente de la rêverie, l’écriture collective d’un poème et chanson, comme un prolongement ou une traduction de l’œuvre de Victor Hugo. Deux artistes contemporains : la peintre Anne Slacik et le photographe Jean-Christophe Ballot apportent une autre vision actuelle du poème. Ils ont eux aussi créé, à partir du poème, cinq peintures originales pour l’une et une installation de ses photographies pour l’autre. Toutes ces réalisations sensibles, riches et inventives, témoignent, si besoin en était, du pouvoir intact de la poésie de Victor Hugo. [Crédits Photo : Melissa Pelazza, etude pour « La pente de la rêverie », encre sur papier, 2015 © Fabienne Huygevelde] |
Articles liés
Bianca Bondi, Eva Nielsen, Lionel Sabatté, et Xie Lei sont les quatre artistes nommés pour la 25e édition du Prix Marcel Duchamp
Le 9 janvier dernier, dans les salons de la maison Artcurial à Paris, Claude Bonnin, président de l’ADIAF, a dévoilé les noms des quatre artistes nommés pour la 25e édition du prix Marcel Duchamp : Bianca Bondi, Xie Lei,...
La pièce saisissante “Moman – Pourquoi les méchants sont méchants ?” à La Scala
C’est la vie qui va entre une mère et son fils, c’est l’enfance sans père, c’est une histoire pleine de fantômes, c’est un théâtre pour de grands enfants qui aiment leur mère. C’est une pièce sur le courage, la...
La tromboniste Nabou Claerhout en concert au Théâtre Victor Hugo
À 9 ans en général on apprend le piano ou le violon ; Nabou Claerhout, elle, se met au trombone. Aujourd’hui cette tromboniste parmi les plus innovantes de la scène jazz européenne vient de réaliser un vieux rêve : cinq...